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VANDANA SHIVA
Dans le magazine n° 17 de Décembre 2021 sont développés les 17 objectifs de développement durable.
A leur lecture est surgi l’image d’une femme admirable, pionnière en cette lutte Vandana SHIVA, née le 5/II/1952 à DEHRADUN, en Inde , qui combat depuis la fin de ses études contre la bio-piraterie et pour la reconnaissance de la place et le rapport des femmes dans une société dominée par la Caste des Brahmanes (qui refusait à celle-ci le droit de l’instruction).
Venda SHIVA, docteur en physique quantique et en philosophie de l’Université de Western Ontario 1978.
Elle a eu, romantiquement, une sorte de pré-destination…
En effet son grand-père maternel qui croyait davantage au Progrès et à la Science qu'aux dogmes religieux, comprenant que l’éducation est un des piliers de l’émancipation, voulut créer une école de filles dans son village.
Les autorités ne l’ayant pas soutenu, il décida de faire une grève de la faim jusqu’à recevoir agrément et soutien financier.
Il mourut avant l’arrivée des premières réponses.
Mais l’Ecole Chotty Ram dans le village de Duhar compte aujourd’hui 3000 jeunes filles scolarisées.
Quant à Vandana SHIVA, dés 1980, elle s’oppose à la construction d’énormes barrages sur la rivière Narmada.
Ils allaient bouleverser l’éco-système obligeant de déplacement de millions de paysans.
Elle fonda alors l’Association NAVTANYA pour la conservation de la bio-diversité.
En 1987, dans un village de haute Savoie : Bogève, cette scientifique, encore inconnue, assiste avec sa sœur (médecin) à un Séminaire consacré à l’impact des bio- technologies. Quelques représentants de l’industrie semencière s’y laissent aller à évoquer leur stratégie : prendre le contrôle des semences grâce au brevetage et aux organismes génétiquement modifiés (OGM) donc vendra aux paysans des graines que la terre leur offrait gratuitement. Elle décide, rentrant à Dehli de s’opposer à cette bio-piraterie. Confrontée aux Entreprises les plus puissantes de la planète , sa détermination demeure absolue. On sait sa lutte contre Monsanto mais aussi contre Coca-cola qui dans l’état de Kerala pompait chaque jour 56100 litres d’eau (chaque litre de coca nécessitant 3,8 l d’eau). La population des plus défavorisés ne pouvait plus ni cultiver, ni cuisiner, boire ou se laver. La lutte commencée en Février 2004 a abouti à la fermeture de l’usine en 2011.
Par ses actions Vandana SHIVA a obtenu en :
- En 1993/ LE PRIX Nobel alternatif pour avoir placé les femmes et l’écologie au cœur du discours sur le développement moderne.- 2007 : le prix de la Planète Bleue ; en 2010 : le Prix Sydney de la Paix, 2011 : Le Prix Thomas Merton, 2016 : le Prix Danielle Mitterand de la Fondation France- Liberté…
- Elle continue ses luttes et est devenue l’un des emblèmes de la révolution écologique et du mouvement altermondialiste.
Monique COLLOT
District 69 - Club de Saintonge - Editrice Marie-France BARON